La pratique de la photographie sous-marine peut amener à être encore plus absorbé, par ce que l’on fait, qu’on ne l’est déjà lors de la simple observation visuelle. Du coup, l’on peut être encore moins attentif à certains paramètres vitaux, sous l’eau : profondeur atteinte et temps déjà écoulé en plongée, pression résiduelle dans les bouteilles d’air, et durée cumulée des éventuels paliers de décompression. Un peu plus de distraction et de négligence que d’habitude, et l’on peut alors se retrouver hors limites, avec les problèmes afférents possibles : narcose et/ou essoufflement (en cas de descente trop bas et/ou d’efforts excessifs), plus assez d’air pour effectuer les paliers, hypothermie en cours, etc.
Si l’on connaît bien le coin où l’on va travailler, il est judicieux de penser à pré programmer sa plongée (profondeur, temps, emplacements des sites à exploiter) pour vérifier que l’on peut faire tenir tous les paramètres dans les facteurs limitants imposés (le principal étant normalement l’autonomie en air). Ainsi, l’on opère avec l’esprit plus tranquille, s’étant fixé à l’avance des limites à ne pas dépasser (profondeur/temps) que l’on peut même avoir préprogrammées dans son ordinateur de plongée (si on en utilise un), et qui rappellera par un signal visuel et sonore qu’il est temps d’arrêter, même si l’on aurait bien envie de continuer.
Si l’on envisage d’aborder un nouveau coin, une ou deux plongées préalables d’exploration permettront de mieux le connaître, ce qui nous renverra au cas précédent, pour la suite. L’on pourra toujours amener son matériel de prise vue, lors de ces plongées de repérage, afin de ne pas avoir le regret d’avoir raté la photo qui ne se représentera plus, mais en se forçant à ne l’utiliser qu’uniquement dans ce cas (image à ne pas manquer).