Chaque semaine, découvrez une des 10 idées reçues sur la plongée sous-marine que les plongeurs peuvent rencontrer auprès du grand public, illustrée par 10 illustrateurs ou auteurs de Bandes Dessinées.
Idée reçue n°6 : Ce qui compte en plongée, c’est de plonger le plus profond (6/10)
Quel(-le) plongeur(-euse) n’a jamais eu à répondre à la question « Et jusqu’à quelle profondeur es-tu déjà allé(e) ?« . Comme si sous-entendu la profondeur était l’unité de mesure de l’expérience du plongeur ou la finalité même de la pratique de la plongée sous-marine.
En plongée, il n’y a pas de recherche de record de profondeur. Chaque niveau de plongée permet d’explorer progressivement les zones de 0 à 6 mètres, 12 mètres, 20 mètres, 40 mètres et 60 mètres. Ce qui compte avant tout, c’est de se faire plaisir à évoluer sur un site de plongée en toute sécurité. Que ce soit sur une des 500 épaves en Bretagne et Pays de la Loire ou sur une site riche en biodiversité.
La profondeur n’est pas synonyme de plongées plus belles car il est possible de voir un très grand nombre d’espèces à faible profondeur. Le « Guide de découverte de la vie sous-marine à faible profondeur » en dénombre plus d’une centaine accessible notamment en randonnée palmée.
Toutefois, si elle n’est pas synonyme de record ni de performance personnelle, la profondeur permet de diversifier son expérience de plongée. Ainsi, des plongeurs pratiquent pour le plaisir la plongée aux mélanges afin d’aller au-delà de la plongée de loisir (-60 mètres). D’autres fréquentent les carrières aménagées qui peuvent atteindre plus de 40 mètres de profondeur, sans qu’il y ait forcément une épave ou une espèce à y découvrir.
Pour preuve aussi, la pratique de la plongée en piscine où de nombreux clubs vous accueillent pour vous faire découvrir dans 3 mètres d’eau les joies d’évoluer et de respirer sous l’eau, l’essentiel de la plongée sous-marine finalement.