Une cigarette allumée est une véritable usine chimique qui permet à son utilisateur d’inhaler plus de 4000 substances, dont plus de 50 sont classées cancérigènes.
La nicotine de la cigarette est rapidement absorbée par l’organisme et a de nombreux effets sur l’organisme. Elle a en particulier des effets psychoactifs : donne la sensation de plaisir, améliore la vigilance, diminue le stress, c’est elle qui est à l’origine de la dépendance physique au tabac, avec un très fort pouvoir addictif. Elle a aussi des effets cardiovasculaires : elle entraine une augmentation du travail cardiaque en accélérant la fréquence cardiaque et en élevant la tension artérielle, cela concourt à la diminution des performances à l’effort …
Le CO … un gaz qui peut aussi envoyer les gens au caisson dans un autre contexte cependant L … C’est un gaz issu d’une combustion incomplète, que l’on retrouve dans la fumée d’une cigarette allumée. Il prend la place de l’oxygène sur les protéines qui le transportent, en particulier sur l’hémoglobine dans le sang et ce qui diminue les apports en oxygène à l’organisme et aux muscles en particulier (concourt donc aussi à l’augmentation de la fréquence cardiaque et de la tension… )
Les goudrons formés lors de la combustion d’une cigarette regroupent un grand nombre de substances, des hydrocarbures, des benzènes, … qui sont responsables des cancers (voies aériennes de la bouche aux poumons, vessie, pancréas, rein …) ; ils tapissent aussi les muqueuses et les tissus avec un effet toxique direct participant à la dégradation de la fonction respiratoire.
Les substances irritantes sont des substances très diverses, particules fines, acétone, acide cyanhydrique, … qui participent aux bronchites et aux problèmes respiratoires récurrents (infections, aggravation de l’asthme, des réactions allergiques, …) en détruisant progressivement les cils des cellules de la paroi, qui protègent normalement les voies aériennes en filtrant et nettoyant l’air respiré ; elles participent aussi à l’inflammation des voies aériennes supérieures , inflammation qui peut être à l’origine de difficultés d’équilibrage des oreilles des plongeurs, avec ou sans scaphandre…
Les sportifs fumeurs réguliers ont donc une diminution des capacités fonctionnelles respiratoires et de la puissance maximale aérobie. Quelques cigarettes dans la journée suffisent à freiner les performances. Le plongeur a déjà un travail respiratoire conséquent à fournir au cours de son activité (les gaz respirés sont d’autant plus denses que la profondeur est importante, il faut lutter contre la pression de l’eau, contre l’afflux de sang dans la cage thoracique et enfin contre les résistances du détendeur… ) ; il est donc important pour lui d’avoir une fonction pulmonaire la plus intègre possible … alors … ??!!!